Bernes

A la recherche du Passé de Pœuilly et de ses environs : des passionnés ont remonté l'Histoire...


Hommage à Marie-Thérèse ?

 

Mais qui était Marie-Thérèse ? L’histoire se passe à Bernes il y plus de 90 ans.
 
La grande guerre vient de s’achever et la Somme est en pleine reconstruction. Afin d’oublier les affres de la guerre et la désolation qui s’en est suivie, les bâtiments municipaux et tout d’abord les églises sont reconstruits.
 
Vous connaissez peut être déjà cette photo des ouvriers participant au chantier de reconstruction de l’église de Bernes (issue de la collection personnelle de Daniel Canel) sous la direction de l’entrepreneur Mr Isèbe (debout en haut à droite). D’après des documents anciens, c’est une quarantaine d’ouvriers qui ont œuvré. Ils appartenaient à différents corps de métier (terrassiers, maçons, charpentiers, couvreurs, etc.) et venaient d’horizons très divers (Italiens, Polonais, Belges, Portugais). Un jeune homme fait peut être partie de l’équipe chargée de redresser l’église de Bernes. Mais nous ne savons pas qui était cet anonyme qui a laissé une signature dans la structure de l’église ! …


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Debout : O. ISEBE – H. BEGARD – R. HELLUY – S. COQUARD – G. MORAIN – P. PANIER – M. ISEBE

Assi s: LEPREUX – A. HAVET – G. THIEPHAINE – P. MORCRETTE – S. FRIZON – G. HAVET – A. HERBERT

… Il prenait peut être ses repas sur le chantier ou bien à la table d’une ferme ; servi généralement à l’époque par les jeunes filles chargées d’apporter les provisions aux travailleurs. La pose du midi était l’occasion d’échanger et de faire connaissance. Tout cela n’est que supposition, mais lui était tombé amoureux, c’est certain !

 

Peut-être que Marie-Thérèse faisait-elle partie de ces femmes qui ont participé aux travaux des champs pendant la guerre (photo de la collection Daniel Canel).

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Mais en échangeant avec les verriers qui ont restauré les vitraux de l’église en 2013, grimpés sur leurs échafaudages, ils ont eu la surprise de trouver une inscription cachée depuis tout ce temps. D’ailleurs, Dominique Fournier, qui a repeint l’église avait aussi remarqué qu’il y avait un nom gravé là-haut, insoupçonnable du sol …

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Afin de mettre un terme à ce mystère, voilà l’endroit où se situe l’inscription en question : sur la face supérieure horizontale de la corniche qui fait le tour du chœur au niveau du sommet des vitraux.


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L’emplacement est repéré par la flèche rouge.

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Lors d’une intervention récente dans l’église, en utilisant l’opportunité de l’échelle sur place, nous avons pu faire cette photographie. On peut lire nettement : « MARIE ThEREsE », où des minuscules se mêlent aux majuscules !

 

 

Une réalité un peu romancée par JP Prévot.

Photos JP P

 

 

P.S. : Il faut noter que les personnes extérieures au village qui découvrent l’intérieur de l’église, sont unanimes pour souligner la qualité de la restauration et la beauté de l’édifice. De plus, l’acoustique remarquable permet de profiter également de concerts exceptionnels (rendez-vous le 23 décembre à 18h00).

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